Georgette Sand dans les médias pour Sauver Zézette de la charge patronymique

Cette année 2021-2022 sera celle où nous verrons la fin de la charge patronymique, c’est décidé ! Georgette Sand est vent debout contre l’invisibilisation administrative et fiscale, aidée par d’autres associations et des journalistes qui font bien leur travail.

On vous rappelle le début :

1) Georgette Sand milite pour l’amélioration de la visibilité des femmes dans l’espace public politique, économique, culturel. L’association intervient régulièrement auprès des institutions pour modifier les lois de finances, augmenter des budgets, modifier la loi quand elle invisibilise tout ou partie des femmes.

2) Georgette Sand, à ce titre, se bat depuis sa création pour la valorisation du nom des femmes, souvent gommé dans l’espace de travail (on appelle plus facilement les femmes par leur prénom) du fait d’habitudes centenaires et de la volonté de simplification administrative hyper présente à toutes les étapes de la vie courante et qui comme par hasard passe par la suppression du nom des femmes.

3) Georgette Sand a lancé en mars 2021 une campagne, Zezette Epouse X, qui demande la find e l’invisibilisation du nom des femmes dans les actes de la vie courante, et notamment dans le cadre de l’administration, des finances, de l’état-civil. Sa pétition sur les finances demandant une réponse de Bercy est restée lettre morte.

4) Georgette Sand a contacté les élu.es de l’Assemblée Nationale et du Sénat en mai 2021. Elle a été entendue par un député qui semblait intéressé. Depuis, plus de nouvelles, mais Georgette Sand intervient dans de nombreux médias avec le collectif Porte mon nom qui demande également le double nom automatique pour les enfants, afin d’empêcher les couples de se déchirer mais surtout les femmes d’avoir à subir la charge patronymique du conjoint au quotidien.

Dernières interventions sur BFM et RMC sur le sujet :

La taxe d’habitation : Le Ministère des Finances le reconnait lui même, la taxe d’habitation est par défaut envoyée au conjoint masculin, même si c’est la femme qui est apporteuse majoritaire sur le plan financier. La bonne excuse c’est que c’est le « premier sur l’acte d’achat ». Sauf que TADAA on a fait modifier les actes notariés donc c’est bidon comme excuse ! Donc le Ministère nous boude, un peu penaud, mais a accepté de répondre à la journaliste Marie Dupin qui les a contactés. Du bout des lèvres, ils concèdent que la pression que mettent les associations sur le sujet les poussent à lancer la modification des formulaires pour l’an prochain. Une modification qui serait horriblement couteuse… Mais quand on pense au temps et à l’énergie passées à revendiquer son identité financière, adminisitrative, à récupérer son argent, à négocier avec les services d’état-civil, on pense que c’est franchement une petite, toute petite dépense.
Intervention d’Ophélie Latil dans l’émission Estelle midi du 18/10/2021 sur le combat pour obtenir son nom dans les documents administratifs

La procédure de changement de nom : actuellement il est très compliqué de changer de nom, le nom du père vous colle et vous ne pouvez vous en défaire sauf au terme d’une procédure longue, couteuse quand il faut embaucher un avocat, et qui nécessite de justifier sa demande : votre père est un criminel, une personne connue (plutôt en mal, de type serial killer ou criminel de guerre) ou le nom est une insulte. Ce qu’il faut cependant, c’est une loi qui permet d’automatiser le fait que la mère donne son nom elle aussi, et qu’il est possible de modifier facilement son nom de naissance.
Intervention d’Ophélie Latil dans l’émission Estelle midi du 28/10/2021 sur la difficile procédure pour changer de nom à l’âge adulte