Ce lundi 13 janvier, Georgette Sand peut se féliciter de voir enfin l’endométriose reconnue comme Affection de Longue Durée (ALD). Le travail de la députée Clémentine Autain (LFI) a été déterminant dans ce travail qui montre un changement de cap important concernant cette maladie.

Connue depuis l’Antiquité (on recense des écrits sur le sujet dans l’Egypte ancienne) cette maladie n’est officiellement re-reconnue qu’entre deux guerres, mais clairement, peu regardée, peu étudiée.

Or, aujourd’hui, elle touche une femme sur 10.

Dans un contexte plus général où Georgette Sand, votre humble servante, a lancé la machine de lutte contre la précarité menstruelle et donc contribué à casser le tabou autour des règles, la question de l’endométriose, ou plutot sa non question, a flotté plus que fortement dans le débat.

Pourquoi cette maladie, qui peut être un véritable enfer, en termes de douleurs, de conséquences sur la santé, la maternité, la vie personnelle et professionnelle, n’était pas l’objet d’autant de recherches que d’autres sujets (par exemple pourquoi a-t-on fait des recherches pour trouver le viagra mais pas des recherches sur l’endométriose ? Vous voyez pas le rapport, ben non oui : l’endo c’est quand même un peu plus conséquent comme problème que de pas bander quand on est âgé. Bref).

Le truc c’est que la souffrance des femmes, déjà on s’en fout souvent, et en plus on la minimise. C’est pas si grave. ca va passer. Prend un doliprane ca ira mieux.

Or NON. Georgette vous le dit et vous le répète, la douleur n’est pas une fatalité.

Ce n’est pas normal d’avoir mal quand on a ses règles, et si on a mal, il faut trouver cette raison et la soigner.

Or en faisant reconnaitre l’endométriose, cela va permettre une meilleure prise en charge des soins, sur le plan médical comme sur le plan financier. Cela veut aussi dire que les personnes affectées pourront aussi bénéficier d’une meiileure prise en compte sur leur cadre de travail.

Alors on est contentes, on espère que vous aussi ! #endométriose #AFL #AssembléeNationale #Loi #PPL #PrécaritéMenstruelle