L’association Georgette Sand avait lancé la notion de « précarité menstruelle » en 2015, traduction de « period poverty ». C’est qu’à l’époque, le sujet était encore éminement tabou.
Depuis, il y a eu le formidable travail d’Elise Thiebaud avec notamment Ceci est mon sang, puis la Petite histoire des règles, la baisse de la TVA (merci à nous), la mobilisation sur la composition, l’arrivée de distributeurs, la prise de conscience sur le sujet par les collectivités, etc.
Georgette sand a également alerté l’opinion publique sur la précarité menstruelle de publics souvent invisibilisés : les personnes détenues, en centre de rétention administratif, etc.
Pour cette raison, Georgette sand a fait débloquer dans la loi de finances 2021 plusieurs millions d’euros sur le sujet.
Et intervient en ateliers à la demande de plusieurs collectivités :
- Maison d’arrêt de Brest : Septembre 2021 / interventions auprès des femmes détenues, pour parler corps, gestion des règles, douleurs, prise en charge. Nos interventions sont notamment soutenues par la Région Bretagne.
- Ville d’Arcueil : Février 2022 / interventions auprès des agents de la ville qui sont en contact au quotidien avec des personnes en situation de précarité menstruelle. Comprendre, écouter, aider.